Bonjour Parween,
ça va depuis le temps ? Selon ta bio du livre des visages, tu ferais
désormais partie intégrante de la scène rock/noise parisienne. Ce qui
n’est pas contestable bien qu’un chouïa prétentieux. Prétention plutôt
justifiée car la musique que tu as décidé de produire sur ce nouvel
album te sied à merveille, et me touche par la même occasion. Tu sembles
maladroit et arythmique mais je me suis vite aperçu que c’était un
genre que tu te donnais. La dissonance ambiante de tes compositions
cache des mélodies impromptues crachant une inspiration crasse, ta voix
ressemble parfois étrangement – et c’est un compliment – à celle de Baton Rouge (ex-Daïtro),
ta guitare me grignote les entrailles avant de les caresser
amoureusement pour calmer la douleur, ta basse m’écrase la mâchoire et
me pète les molaires en de multiples petits bouts pointus, ta batterie
fait constamment de la haute voltige mais retombe toujours sur ses
tomes, dans le fracas d’un groove démesuré, casse-gueule mais
étonnamment cohérent. Je saigne abondamment mais je suis heureux. Ta
gestion du bruit me rend admiratif, tes subtilités imperceptibles au
premier essai ont fini par me donner quelques frissons, entre adrénaline
et orgasme.
Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça, t’en a sûrement rien à foutre de mon ressenti de chroniqueur à la manque, de musicien frustré. J’avais seulement besoin de te faire partager tout le plaisir que j’ai pris à écouter ton dernier objet circulaire. D’accord, on ne pige pas exactement tout ce que tu baragouines, vautré dans ta prose aussi Torve que tes notes ("J’ai vu des gens mauves et blancs, bleus et tendres, ils vont vers… […] de moins en moins, de loin en loin, tire en soie, les vers de soi"), mais le plus important est que l'ensemble sonne fichtrement bien. Et puis merde, je te fais de la publicité gratos, alors tu n’as aucune raison de rechigner. Accepte-le, tu me remercieras plus tard. Y’a pas de quoi. Point final.
Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça, t’en a sûrement rien à foutre de mon ressenti de chroniqueur à la manque, de musicien frustré. J’avais seulement besoin de te faire partager tout le plaisir que j’ai pris à écouter ton dernier objet circulaire. D’accord, on ne pige pas exactement tout ce que tu baragouines, vautré dans ta prose aussi Torve que tes notes ("J’ai vu des gens mauves et blancs, bleus et tendres, ils vont vers… […] de moins en moins, de loin en loin, tire en soie, les vers de soi"), mais le plus important est que l'ensemble sonne fichtrement bien. Et puis merde, je te fais de la publicité gratos, alors tu n’as aucune raison de rechigner. Accepte-le, tu me remercieras plus tard. Y’a pas de quoi. Point final.
Tracklist :
- Faire
- Refaire
- Fameux Naufrage
- Les Cartes
- Champs Lisse
- En Note
- Lettres Sur Marche
- Point
- Torve
- Compte
- Compte Encore
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